Décomposition d'un entraînement

 

 

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Dans tout entraînement de judo, il est indispensable de pratiquer certains exercices qui permettent d'affiner l'efficacité technique, la précision gestuelle, la rapidité, la puissance (explosivité)...

Voici quelque exemples de certaines de ces méthodes :

  1. Taiso :
    Tout d'abord, n'importe quel entraînement physique, commence par un échauffement articulaire et musculaire, afin de préparer le corps aux efforts inhabituels. Cet échauffement doit permettre également de favoriser les capacités cardio-respiratoire du corps pour supporter au mieux les longs efforts, et de mieux pouvoir récupérer. Il doit bien évidement favoriser le développement musculaire du pratiquants afin d'acquérir une grande puissance physique. L'échauffement doit être composé d'exercices d'assouplissements qui seront fort utile pour développer la rapidité de réaction physique et la souplesse du corps.
  2. Les UKEMIS WAZA sont des exercices qui permettent l'apprentissage et le travail des techniques dites de brise chute. Elles sont nécessaires pour que le judoka prennent confiance en lui et en son corps, pour faire abstraction de la peur de chuter : AVANT d'apprendre A FAIRE CHUTER ON APPREND A CHUTER.
  3. Le TANDOKU RENSHYU est un exercice technique qui permet d'affiner la précision gestuelle des technique avant de le pratiquer sur un partenaire. Le but de cet exercice est de répéter un grand nombre de fois les positionnements techniques dans le vide.
  4. Les UCHI KOMI sont du même type d'exercices que le tandoku renshyu. Le but est de pratiquer la technique sur un partenaire, sans le faire chuter et de répéter les déplacements et les placements du corps. Ces exercices vont pouvoir faire progresser le judoka dans les gestes à accomplir pour une technique, et lui faire intégrer la notion de vitesse et d'explosivité.
  5. Les NAGE KOMI sont des exercices qui suivent dans la progression technique. Ce sont des uchi komi où le judoka va projeter son partenaire afin de pouvoir assimiler les notion de souplesse vitesse de déplacements, déséquilibre, explosivité des techniques.
  6. Le YAKU SOKU GEIKO continue l'apprentissage technique. C'est un combat technique, sans aucune opposition des deux partenaires. Cet exercice est pratiqué pour intégrer la notion de déplacement par apport à un partenaire, la notion de déséquilibre.
  7. Le KAKARI GEIKO est un combat ou on va commencer à faire apparaître la notion d'opposition afin de développer la notion d'action réaction.
  8. Le RANDORI est un combat libre où les deux partenaires s'opposent mais où il n'y aura jamais de vainqueur. Il est utilisé pour préciser toutes les notions déjà abordées.
  9. Le SHIAI est l'étape final. C'est là où le judoka met en pratique toutes ces connaissances techniques, physiques, de souplesse et de réactivité. C'est le combat pour la victoire.

 

 

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